Après la sortie des Panama Papers, François Hollande a assuré qu’il fallait protéger les lanceurs d’alerte, alors qu’il avait refusé l’asile politique à Julian Assange.
Déclaration
Suite aux révélations des Panama Papers, François Hollande a déclaré sur iTélé :
« Il faut protéger les lanceurs d’alerte, ils font un travail utile et prennent des risques »
.@fhollande sur les #PanamaPapers > "Il faut protéger les lanceurs d’alerte, ils font un travail utile et prennent des risques"
— iTELE (@itele) April 4, 2016
Contradiction
François Hollande avait cependant répondu par la négative à la demande d’asile politique de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks. La réponse de l’Elysée était sans appel :
« La France a bien reçu la lettre de M. ASSANGE. Un examen approfondi fait apparaître que compte-tenu des éléments juridiques et de la situation matérielle de M. ASSANGE, la France ne peut pas donner suite à sa demande.
La situation de M. ASSANGE ne présente pas de danger immédiat. Il fait en outre l’objet d’un mandat d’arrêt européen. »
A la déclaration de François Hollande du 4 avril 2016, Edward Snowden, lui-même lanceur d’alerte dans le cadre des écoutes de la NSA, a répondu avec humour:
Vraiment? https://t.co/HjtaLOOa8s
— Edward Snowden (@Snowden) April 4, 2016
Droit de réponse
Cette VP vous choque ?
Interpellez François Hollande en cliquant sur ce lien :
Une fois le seuil de 1 000 demandes dépassé, nous contactons François Hollande pour lui demander une explication.